Ce qui reste réellement aux entrepreneurs après impôts et charges (1950-2025)
La Suède a connu une transformation fiscale majeure en 70 ans :
Impôt société: 20-25% Charges sociales: 6% Net conservé: 75-80%
Contexte : Reconstruction d'après-guerre, faible pression fiscale, focus sur la croissance économique. Les entrepreneurs conservaient facilement 75-80% de leurs bénéfices.
Impôt société: 25-35% Charges sociales: 15-20% Net conservé: 60-70%
Contexte : Construction de l'État-providence, début de l'augmentation des charges sociales pour financer les services publics.
Impôt société: 35-45% Charges sociales: 25-35% Net conservé: 45-55%
Contexte : Expansion massive du système social, augmentation rapide des cotisations patronales pour financer retraites, santé, chômage.
Impôt société: 50-60% Charges sociales: 35-40% Net conservé: 20-30%
Contexte : Apogée du modèle redistributif suédois. Pic historique en 1989 : 60,1% d'impôt société. Les entrepreneurs ne conservaient que 20-30% de leurs bénéfices.
Impôt société: 30-35% Charges sociales: 30-35% Net conservé: 40-50%
Contexte : Réforme fiscale majeure de 1991, réduction des taux pour maintenir la compétitivité internationale. Début de la modération.
Impôt société: 20-22% Charges sociales: 31% Net conservé: 45-55%
Contexte : Stabilisation autour d'un modèle équilibré : protection sociale maintenue mais fiscalité compétitive. Taux corporatif réduit à 20,6% depuis 2021.
Leçon pour les entrepreneurs : Les périodes de très haute fiscalité (1980s) ont poussé vers des montages d'optimisation complexes, expliquant en partie l'émergence de structures comme celles observées dans le cas Quan.